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QUAND LA PRESSE DÉRAPE ET INDUIT LE LECTEUR EN ERREUR...

QUAND LA PRESSE DÉRAPE ET INDUIT LE LECTEUR EN ERREUR...
Les soi-disant preuves de Maître Simon Cohen ? Encore une supercherie !


QUAND LA PRESSE DÉRAPE ET INDUIT LE LECTEUR EN ERREUR...


Voici ce qu'on peut lire dans l'express, cinq mois après la condamnation parfaitement injuste de Daniel Massé :

l°Express du 31-05-2004


Les erreurs et les approximations abondent dans ce simple morceau d'article qui reprend plusieurs affaires sous la forme d'une compilation.

L'association avec M. et Mme Hernandez est une pure fantaisie.
La qualité d'ingénieur prêtée à M. Massé est exhumée d'on ne sait où, tout comme cette invention des « trois semaines de coma » qui n'ont jamais existé et servent à masquer le fait que, curieusement, au contraire d'un acte réfléchi, l'accusation portée par l'une des victimes fut immédiate, presque comme si elle se trouvait préméditée, ce sur quoi l'instruction ne posera jamais de question.

La « violente dispute » qui a trait au litige commercial n'est attestée que par le témoignage des victimes, M. Massé arguant d'un simple désaccord quand à l'exécution du contrat de prêt, et de plus, elle est bien antérieure au drame.

Par ailleurs M. Hernandez n'a jamais reçu de menaces de mort, ainsi qu'en atteste son propre témoignage tiré du dossier : « M. MASSÉ m'avait menacé à une seule reprise chez moi. Il m'avait dit : « De toute façon, tu ne dormiras pas tous les jours tranquille ! ». C'était le 23 mars 1994, il semblait qu'il était en congé de conversion. »

De plus, ces propos, certes déplacés, M. Massé en conteste la teneur sans que rien lors des investigations ne soit venu le contredire : « On a mal interprété mes propos. En aucun cas, je n'ai exercé de menaces à l'encontre des époux HERNANDEZ. Je leur ai simplement dit : vous me faites la proposition qui s'adapte le mieux à vos scrupules.
Je n'ai jamais prononcé ces paroles dont vous venez de me parler, et c'est même Jo HERNANDEZ qui m'a fait des propositions, je lui ai répondu :
« écoute, je préfère m'arranger tout seul ! » parce que j'avais des projets. »

Le journaliste de l'Express est en fait induit en erreur par la plume de Sylvie Véran, pour une fois mal inspirée, qui écrit sans mieux vérifier ses sources dans le Nouvel Observateur en février 2004 : « Au sortir de trois semaines de coma, les époux Hernandez, qui sont à l'époque entièrement défigurés, désignent la seule personne qui puisse à leurs yeux leur en vouloir: Daniel Massé, un ancien collaborateur de Joseph Hernandez qui, lors d'une violente dispute, l'avait menacé de mort. »

M. Massé n'a jamais été collaborateur de M. Hernandez pas plus qu'il n'a été son associé, en revanche, ils ont été collègues autrefois. Puis M. Massé a prêté un certain nombre de machines à la société Médilens créée par M. Hernandez, ce qui a constitué une partie de l'outil de production dont ladite société a pu jouir gratuitement pendant plus de deux années.

Dès qu'il est procédé à ces rectifications, le dossier apparaît sous un tout autre jour.

ALORS, QU'EN EST-IL DES « PREUVES » QU'AURAIT RÉVÉLÉES MAÎTRE COHEN ?

M. Massé souhaitait déposer une enveloppe auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle concernant une invention mécanique qu'il proposait de « cartouche cadenas », cartouche de sécurité entièrement mécanique destinée à être placée dans les armes à feu au moment de leur rangement pour empêcher tout accident.

Pour cela, il avait entrepris des recherches d'antériorité à l'INPI pour s'assurer du caractère novateur de sa proposition. Le jour même du drame, au tout début de l'enquête, les gendarmes saisissent le papier sur lequel sont consignés les titres et les numéros de rubriques qu'il souhaitait consulter, parmi lesquels figurent, entre autres, ceux se rapportant aux brevets sur les explosifs.

L'enquête ne va pas plus loin, puisque le colis piégé est un engin incendiaire qui ne recèle pour tout explosif que de la poudre à pétard pour laquelle l'utilité de consulter des brevets d'invention n'apparaît pas.

C'est la conclusion à laquelle parviennent les experts Deharo et Van schendel pour justifier notamment le fait que M. Massé, bien que ne connaissant rien aux explosifs, aurait été néanmoins capable selon eux de fabriquer un tel engin.


UNE PROUESSE NOTABLE DE L'EXPERT VAN SCHENDEL :
DÉMONTRER UNE CHOSE DANS UN RAPPORT, ET SON EXACT CONTRAIRE DANS UN AUTRE...

(TOUJOURS DANS UNE MÊME VOLONTÉ DE NUIRE ET TENTER DE SERVIR UNE ACCUSATION ERRATIQUE)

Néanmoins, pour justifier la suspension du premier procès d'appel au moment où les jurés sont en train de comprendre que la solution qu'on tente de leur présenter n'est pas la bonne et que le coupable ne se trouve pas dans le box, Maître Simon Cohen exhibe sans crier gare un brevet, dont il affirme que le père de sa cliente l'a retrouvé – parmi des centaines d'autres – à partir des numéros notés par M. Massé.

Il s'agit de breveter un mélange chimique destiné à la détection qui fait appel pour la mise en œuvre de l'appareil auquel il est associé à un banal filament résistif.

La question qui aurait dû venir aussitôt sur les lèvres du président – et si ce n'était le président, celles des avocats de la défense – c'est de savoir si M. Massé avait ou n'avait pas consulté ce brevet pour le moins étranger à ses préoccupations,

Et s'il était véritablement nécessaire de consulter un tel brevet pour, au détour de la lecture, avoir l'idée de plonger un filament dans de la poudre à pétard, ce à quoi M. Van Schendel avaient déjà répondu par la négative.

Nul besoin aux avocats de la défense de demander un renvoi du procès pour répondre, a fortiori si cela va à l'encontre des intérêts de leur client.

Chose curieuse : personne ne pose pourtant ces deux questions fort simples, qui sont d'autant plus simples que la solution est vérifiable : lorsqu'un brevet est consulté, l'INPI garde la trace écrite de la demande et de celui qui la formule.

Le Président devrait aussitôt conclure que cette preuve n'en est pas une pour ces deux bonnes raisons qu'il n'y a pas besoin de consulter un quelconque brevet pour fabriquer un tel engin, et qu'il apparaît que le brevet brandi par Maître Cohen avec force effets de manche n'a jamais été consulté par M. Massé.


Or au lieu de cela, ledit Président renvoie le procès et commande une enquête à charge sous la forme d'une expertise à l'inévitable Van Schendel pour savoir si ce brevet aurait un rapport quelconque avec le colis piégé, ce qui représente en soit une supercherie.

Et la question n'ayant aucun sens, la réponse positive de M. Van Schendel, qui vient contredire exactement ce qu'il affirmait dans son rapport précédent, ne change rien à l'affaire, puisque M. Massé, à preuve non rapportée du contraire, ne connaît pas ce brevet.

Lors du troisième procès, la question ne sera d'ailleurs évoquée que d'une façon absolument brumeuse. On comprend pourquoi.


Les soi-disant preuves de Maître Cohen ? Comme tout le reste de l'accusation, du vent...

C'est aussi pour cela que le procès doit être révisé et la condamnation annulée.

Les soi-disant preuves de Maître Simon Cohen ? Encore une supercherie !


QUAND LA PRESSE DÉRAPE ET INDUIT LE LECTEUR EN ERREUR...


Voici ce qu'on peut lire dans l'express, cinq mois après la condamnation parfaitement injuste de Daniel Massé :

l°Express du 31-05-2004


Les erreurs et les approximations abondent dans ce simple morceau d'article qui reprend plusieurs affaires sous la forme d'une compilation.

L'association avec M. et Mme Hernandez est une pure fantaisie.
La qualité d'ingénieur prêtée à M. Massé est exhumée d'on ne sait où, tout comme cette invention des « trois semaines de coma » qui n'ont jamais existé et servent à masquer le fait que, curieusement, au contraire d'un acte réfléchi, l'accusation portée par l'une des victimes fut immédiate, presque comme si elle se trouvait préméditée, ce sur quoi l'instruction ne posera jamais de question.

La « violente dispute » qui a trait au litige commercial n'est attestée que par le témoignage des victimes, M. Massé arguant d'un simple désaccord quand à l'exécution du contrat de prêt, et de plus, elle est bien antérieure au drame.

Par ailleurs M. Hernandez n'a jamais reçu de menaces de mort, ainsi qu'en atteste son propre témoignage tiré du dossier : « M. MASSÉ m'avait menacé à une seule reprise chez moi. Il m'avait dit : « De toute façon, tu ne dormiras pas tous les jours tranquille ! ». C'était le 23 mars 1994, il semblait qu'il était en congé de conversion. »

De plus, ces propos, certes déplacés, M. Massé en conteste la teneur sans que rien lors des investigations ne soit venu le contredire : « On a mal interprété mes propos. En aucun cas, je n'ai exercé de menaces à l'encontre des époux HERNANDEZ. Je leur ai simplement dit : vous me faites la proposition qui s'adapte le mieux à vos scrupules.
Je n'ai jamais prononcé ces paroles dont vous venez de me parler, et c'est même Jo HERNANDEZ qui m'a fait des propositions, je lui ai répondu :
« écoute, je préfère m'arranger tout seul ! » parce que j'avais des projets. »

Le journaliste de l'Express est en fait induit en erreur par la plume de Sylvie Véran, pour une fois mal inspirée, qui écrit sans mieux vérifier ses sources dans le Nouvel Observateur en février 2004 : « Au sortir de trois semaines de coma, les époux Hernandez, qui sont à l'époque entièrement défigurés, désignent la seule personne qui puisse à leurs yeux leur en vouloir: Daniel Massé, un ancien collaborateur de Joseph Hernandez qui, lors d'une violente dispute, l'avait menacé de mort. »

M. Massé n'a jamais été collaborateur de M. Hernandez pas plus qu'il n'a été son associé, en revanche, ils ont été collègues autrefois. Puis M. Massé a prêté un certain nombre de machines à la société Médilens créée par M. Hernandez, ce qui a constitué une partie de l'outil de production dont ladite société a pu jouir gratuitement pendant plus de deux années.

Dès qu'il est procédé à ces rectifications, le dossier apparaît sous un tout autre jour.

ALORS, QU'EN EST-IL DES « PREUVES » QU'AURAIT RÉVÉLÉES MAÎTRE COHEN ?

M. Massé souhaitait déposer une enveloppe auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle concernant une invention mécanique qu'il proposait de « cartouche cadenas », cartouche de sécurité entièrement mécanique destinée à être placée dans les armes à feu au moment de leur rangement pour empêcher tout accident.

Pour cela, il avait entrepris des recherches d'antériorité à l'INPI pour s'assurer du caractère novateur de sa proposition. Le jour même du drame, au tout début de l'enquête, les gendarmes saisissent le papier sur lequel sont consignés les titres et les numéros de rubriques qu'il souhaitait consulter, parmi lesquels figurent, entre autres, ceux se rapportant aux brevets sur les explosifs.

L'enquête ne va pas plus loin, puisque le colis piégé est un engin incendiaire qui ne recèle pour tout explosif que de la poudre à pétard pour laquelle l'utilité de consulter des brevets d'invention n'apparaît pas.

C'est la conclusion à laquelle parviennent les experts Deharo et Van schendel pour justifier notamment le fait que M. Massé, bien que ne connaissant rien aux explosifs, aurait été néanmoins capable selon eux de fabriquer un tel engin.


UNE PROUESSE NOTABLE DE L'EXPERT VAN SCHENDEL :
DÉMONTRER UNE CHOSE DANS UN RAPPORT, ET SON EXACT CONTRAIRE DANS UN AUTRE...

(TOUJOURS DANS UNE MÊME VOLONTÉ DE NUIRE ET TENTER DE SERVIR UNE ACCUSATION ERRATIQUE)

Néanmoins, pour justifier la suspension du premier procès d'appel au moment où les jurés sont en train de comprendre que la solution qu'on tente de leur présenter n'est pas la bonne et que le coupable ne se trouve pas dans le box, Maître Simon Cohen exhibe sans crier gare un brevet, dont il affirme que le père de sa cliente l'a retrouvé – parmi des centaines d'autres – à partir des numéros notés par M. Massé.

Il s'agit de breveter un mélange chimique destiné à la détection qui fait appel pour la mise en œuvre de l'appareil auquel il est associé à un banal filament résistif.

La question qui aurait dû venir aussitôt sur les lèvres du président – et si ce n'était le président, celles des avocats de la défense – c'est de savoir si M. Massé avait ou n'avait pas consulté ce brevet pour le moins étranger à ses préoccupations,

Et s'il était véritablement nécessaire de consulter un tel brevet pour, au détour de la lecture, avoir l'idée de plonger un filament dans de la poudre à pétard, ce à quoi M. Van Schendel avaient déjà répondu par la négative.

Nul besoin aux avocats de la défense de demander un renvoi du procès pour répondre, a fortiori si cela va à l'encontre des intérêts de leur client.

Chose curieuse : personne ne pose pourtant ces deux questions fort simples, qui sont d'autant plus simples que la solution est vérifiable : lorsqu'un brevet est consulté, l'INPI garde la trace écrite de la demande et de celui qui la formule.

Le Président devrait aussitôt conclure que cette preuve n'en est pas une pour ces deux bonnes raisons qu'il n'y a pas besoin de consulter un quelconque brevet pour fabriquer un tel engin, et qu'il apparaît que le brevet brandi par Maître Cohen avec force effets de manche n'a jamais été consulté par M. Massé.


Or au lieu de cela, ledit Président renvoie le procès et commande une enquête à charge sous la forme d'une expertise à l'inévitable Van Schendel pour savoir si ce brevet aurait un rapport quelconque avec le colis piégé, ce qui représente en soit une supercherie.

Et la question n'ayant aucun sens, la réponse positive de M. Van Schendel, qui vient contredire exactement ce qu'il affirmait dans son rapport précédent, ne change rien à l'affaire, puisque M. Massé, à preuve non rapportée du contraire, ne connaît pas ce brevet.

Lors du troisième procès, la question ne sera d'ailleurs évoquée que d'une façon absolument brumeuse. On comprend pourquoi.


Les soi-disant preuves de Maître Cohen ? Comme tout le reste de l'accusation, du vent...

C'est aussi pour cela que le procès doit être révisé et la condamnation annulée.
26 November 2008 8,553 3 commentaire

3 commentaire

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  • U
    - 28 March 2024 14:25
    • Y
      Ni l'un, Ni l'autre Jean-Luc...
      - 17 June 2009 02:08