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Bruno Joushomme, un autre « innocent gênant »

Bruno Joushomme, un autre « innocent gênant »
« L’innocent gênant », c’est moi, Bruno Joushomme !
"Je clame mon innocence depuis bientôt 21 ans !

Aujourd'hui, je suis incarcéré à la centrale de Poissy, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour un crime que je n'ai pas commis.

J'ai été accusé à tort par ma belle famille d'avoir tué Evelyne, mon épouse plus âgée que moi, lors un accident de voiture dans lequel elle a péri.
Le mobile aurait été son "héritage".
Je n'ai été jugé qu'en 1998, soit 14 ans après les faits !

Evelyne et moi nous étions considérés comme des marginaux. En effet, nous avions contracté un mariage dans le but d’ouvrir un foyer d’accueil pour les enfants qui mourraient de faim en Ethiopie.
Entre la mort dramatique d'Evelyne, et le procès, j’ai passé 14 mois en détention provisoire et été placé en liberté sous caution pendant plus de 12 ans. Jusqu’en 1997.
Toutes les chambres d’accusation m’étaient favorables.

J’ai « survécu » dans l’indignité sociale, dans l’attente du non lieu.
En sortant de prison préventive, j'ai poursuivi mes études.
A l'université, j'ai rencontré la femme qui deviendra la mère de mon fils. Elle a partagé mon combat et m'a soutenu sans relâche pendant plus de neuf ans! Je croyais avoir rencontré l'amour...%%

Après avoir reçu l’assurance que le non-lieu serait prononcé, nous avons réalisé notre rêve et conçu Alexandre.

Mais, alors que ma femme était enceinte, ce n’est pas le non lieu qui est arrivé, mais le retour de l’acharnement judiciaire.

Ma marginalité sociale devait se retourner contre moi : je n’étais ni ingénieur, ni médecin, ni avocat, ni chef d’entreprise, j’étais un utopiste, humanitaire entravé par une « mise en examen » ; de part et d’autre, nous avons été relégués par nos familles…

Sans doute à bout de force, elle a craqué. Pour une raison, ou des raisons qu’elle ne m’a jamais fait connaître, elle m’a quitté, emmenant mon fils avec elle. Puis brusquement, par intérêt, elle s'est retournée contre moi et elle s'est acharnée pour me faire condamner en intervenanta auprès des magistrats.
Elle est intervenue auprès du procureur de la République pour demander ma « condamnation» afin d’obtenir le divorce à mes torts exclusifs !
Elle m’a accusé des pires intentions, a proféré des mensonges ignominieux et incontrôlés pour me faire passer pour un monstre dangereux.
De fait, son témoignage a servi de prétexte pour masquer de graves dysfonctionnements judiciaires. Ajouté à l’acharnement de la famille d’Evelyne mon sort a été définitivement scellé.


Je suis papa d’un petit garçon de 11 ans, Alexandre, que je n’ai plus revu depuis que sa mère l’a enlevé en août 1996.

J’ai mal, j’ai très mal en pensant à la souffrance de mon enfant qui a été arraché de l'amour de son père, à la souffrance qu’il éprouvera en apprenant la vérité.
J’ai voulu sauver des enfants en péril, c’est Alexandre, mon propre fils « qu’on» a pris en otage et mis délibérément en perdition .

Propos recueillis par le Comité de soutien à Bruno Joushomme » (CSBJ). Février 2006.

Bruno Joushomme 11034 U C 434 Maison centrale 17 rue de l’Abbaye 78300 Poissy Janvier 2006
Son site Internet : http://www.bruno-joushomme.org/

LE COMITE DE SOUTIEN A BRUNO JOUSHOMME - CSBJ
Présidé par Jean-Marie ROUART


Ca suffit !! Avec l’affaire d’Outreau qui succède à d’autres? maintenant tout le monde sait ce que sont les méthodes des gardes à vue et des instructions à charge quand la chaîne judiciaire a besoin d’un coupable. Ce contexte permet de mieux comprendre ce que crie Bruno Joushomme, l’innocent gênant, depuis plus de 20 ans. Accusé à tort d’avoir tué son épouse dans un accident de voiture, il a été condamné à perpétuité après 14 années de dysfonctionnements judiciaires. Depuis toujours il crie son innocence. Il déclare : « je suis une banale victime d’un détournement d’héritage orchestré par la famille de celle qui a voulu la déshériter en m’ épousant et surtout en consacrant toute son énergie et ses biens à un projet de foyer d’enfants en péril, à l’époque de la grande famine en Ethiopie. (souvenez-vous, on était porté par un grandiose élan humanitaire pour sauver un peuple moribond. Avec Evelyne, nous voulions agir, à notre manière.) La garde à vue que j’ai subie a bel et bien été tristement comparable à celles que les « acquittés d’Outreau », et bien d’autres, ont décrite. Ma garde à vue n’a été que la fabrication du coupable nécessaire, à grands coups de baffes, d’humiliations, de menaces et surtout de chantages. L’inspecteur de police Léthier m’a carrément dit qu’il détenait la preuve de ma « culpabilité » en me brandissant un rapport d’expertise sciemment tronqué, montrant la marque d’un étranglement ?. qui était en réalité, la trace faite par le premier médecin légiste, pour les besoins de l’autopsie ! Ce policier a franchi « la ligne blanche » sans aucun scrupule. « La fin justifie les moyens »? Les policiers m’ont fait comprendre que je n’étais plus un homme mais un condamné en devenir ? ! Le pire c’est que je percevais qu’ils se sentaient s?rs de leur « bon droit » ! Comme si ce qu’ils me faisaient subir était légitime ! Ils ont commencé par m’attacher au radiateur puis à une chaise, me traitant de petite salope, de « crevure » ? et surtout usant du chantage : « de toute façons, tu vas plonger. Mais, si tu n’avoues pas, on va charger ta mère et elle tombera pour complicité. Elle va en prendre pour sept ans au moins si tu continues à nier ! »
L’inspecteur Léthier a été vexé par son échec à me faire avouer ce que je n’avais pas fait. Ses méthodes me stupéfiaient ? et quand je me suis permis de lui dire qu’il outrepassait ses droits, il
m’a dit « tu parles de droits ? on va te le faire payer, ton arrogance ! » et il a ajouté « on va te tailler un costume ! » D’autres policiers se sont alors éloignés de moi puis ils m’ont annoncé qu’ils se chargeraient de faire le portrait de l’homme odieux quand ils feraient leur rapport et quand ils parleraient de moi.

Et ils l’ont fait ! j’ai même pu lire dans un journal comment l’inspecteur m’a décrit «il était vautré dans un fauteuil. Il me racontait des sornettes avec le plus grand aplomb ». Les acquittés d’Outreau savent, eux, qu’on n’a pas l’occasion de se vautrer dans un fauteuil pendant la garde à vue !! On voit que pour eux, la vérité n’est que « sornette » !! Ce n’est pas ce qu’ils recherchent. 20 ans après, je reste marqué par ce cauchemar qui ne finira jamais. Déshabillé, sans avoir dormi ni mangé ni bu, giflé, humilié, je leur disais la vérité. Mais cette vérité, ni l’inspecteur Laithier ni ses confrères, tous solidaires, n’ont voulu l’entendre. Seul comptait l’aveu ! aucune place pour la vérité pourtant si facile à vérifier mais ce n’était pas celle qui convenait à ma belle-famille. Déshéritée par ma femme, elle avait d’un besoin que je devienne un « assassin » pour récupérer son héritage. Je suis passé par tout ce que les innocents d’Outreau ont vécu, depuis la garde à vue jusqu’à la condamnation ? à perpétuité ! en passant par les dysfonctionnements de l’instruction, les expertises conformes à ce qu’attendait l’accusation, l’éclatement de ma famille, la perte de mon enfant, la prison où je purge une peine qui n’est pas la mienne ? Combien d’Outreau, de Dils, d’Omar Raddad, de Seznec? faudra-t-il encore pour que cela change ? Le dégâts des « erreurs » (fautes) judiciaires sont lamentables, l’actualité le montre encore avec les acquittés d’Outreau. L’incapacité de la justice à traiter mon l’affaire a détruit ma cellule familiale. Mon ex-épouse, à la naissance de notre enfant, n’a pas supporté l’incertitude qui pesait sur nous. Elle m’a « jeté » et a pris mon fils (la dernière fois que je l’ai vu, il avait 18 mois) elle a utilisé l’affaire pénale pour demander au procureur de la République une condamnation pouvant « seule me permettre d’obtenir un divorce nous permettant, mon fils et moi de construire une vie normale » ! et elle ne m’a pas chargé mais ECRASE au procès à force de mensonges ignominieux. Ses allégations mensongères, elle les a faites parvenir auprès des magistrats de la cour à mon insu, me faisant victime d’un procès inéquitable. La justice a saisi le prétexte pour clore l’affaire. Je crains pour mon fils (11 ans aujourd’hui. Quelle image sa mère a-t-elle donné de moi ? Comment pourra?t-il réagir quand il apprendra que sa mère lui a menti et l’a amputé de l’amour de son père pendant toute son enfance ? » Ce message a été recueilli par le Comité de soutien à Bruno Joushomme. Bruno Joushomme, l’innocent gênant, est en attente de la décision de la Commission de révision auprès de laquelle son avocat, maître Florand, a déposé une requête en septembre 2005.

Bruno Joushomme 11034 U C 434 Maison centrale 17 rue de l’Abbaye 78300 Poissy Janvier 2006

Son site Internet : http://www.bruno-joushomme.org/
ymasse 09 February 2007 17,747 8 commentaire

8 commentaire

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  • U
    zadi kheireddine
    je partage pas vos idées moi je suis présque certain qu'il a tué sa femme et il a magnifiquement masqué son crime en accident, cé pas l'accident qui soit magnifique mais le scénario, c'est ce qu'on appelle un crime parfait, cé vrai que la police n'a pas réuni les preuves matérielles ils l'ont arrété par préjugé, sinon je dirais qu'il est vraiment l'assassin de sa femme
    - 04 August 2009 13:06
    • U
      zadi kheireddine
      suite à mon 1er commentaire je signale par ailleurs que j'ai fais cette conclusion par raport à ce que j'ai vu sur france 2 qui a diffusé cette affaire dans faites entrer l'accusé,s'ils ont pas fait leur boulot ils n'ont quà l'appeler prochainement faites entérrer l'accusé et que mr bruno jous'homme m'excuse.
      - 04 August 2009 13:13
      • Y
        Je précise que cette lettre est signée "Comité de soutien à Bruno Joushomme" ... et que l'émission "Fesez entrer celui-là qu'est coupable" n'est pas le lieu idéal pour une discussion contradictoire sur le fond des dossiers...
        [daily]xd6vvh[/daily]
        - 08 August 2009 07:19
        • U
          Pepper
          Ben voyons, s'il avait bénéficié d'un non-lieu on aurait loué le bon fonctionnement de la justice...
          - 03 August 2010 21:35
          • U
            Nicodem
            Le problème, c'est que cette condamnation a été obtenue sans qu'on ait pu écarter la thèse de l'accident. Or celle-ci semble probable, puisqu'il apparaît que les deux-chevaux étaient sensibles à la rupture de l'alimentation en carburant.
            Sur ces bases là, non, on ne condamne pas un homme à perpétuité et effectivité, s'il y avait eu un non-lieu on aurait pu dire que l'administration judiciaire avait bien agi.
            Ce n'est malheureusement pas le cas.
            - 04 August 2010 00:45
            • U
              Nicodem
              Tapez sur le mot Accueil Svp, ce site est consacré à la situation de Daniel Massé à qui l'institution refuse l'examen d'éléments nouveaux démontrant le véritable mobile du colis piégé qu'il a été accusé à tort d'avoir déposé.
              - 04 August 2010 00:50
              • U
                SCARLETT
                Je pense qu'ayant un avocat dans la belle famille, su été plus simple de savoir comment faire pour faire accuser Bruno, pour ma part j'ai de grands doutes et le doute devait profiter à l'accusé la sortie de Bruno est prévue pour quand ?
                - 08 September 2010 17:59
                • U
                  Pat
                  J ai regardé cette emission de france 2 , lu quelques articles et on arrive a une conclusion implaquable , il est coupable ....ou pas .... Quand on a pas plus de preuve que ca on ne se permet pas de ruiner la vie d un homme ...Enquete mal mennée , experts brouillons ,belle famille qui me semble des plus avides d argent et enfin une ex epouse ...( les divorcés comprendront ....) Je ne sais pas si vous etes innocent en tous cas rien ne prouve que vous etes coupable ...
                  Patrick
                  - 17 July 2013 01:28